Découvrez la nature… ou votre jardin, sous un angle nouveau grâce à une caméra dédiée à la faune sauvage ou aux animaux. Mais ce type de caméras de surveillance pour l’extérieur se prête également à la surveillance des bâtiments et des objets. Qu’il s’agisse d’un chantier, d’un garage ou d’un jardin ouvrier : les pièges photographiques vous permettent d’observer une zone sans être vu. Ils bravent le vent et les intempéries, ils sont très bien camouflés et ils consomment peu d’énergie.
Robustes à l’extérieur, modernes à l’intérieur
Les caméras dédiées à la faune sauvage se composent d’un boîtier en plastique recouvrant le dispositif de la caméra. La caméra utilise également un détecteur de mouvement, une électronique de commande ainsi qu’une pile classique ou rechargeable pour son alimentation.
Certains modèles disposent en plus d’une fente pour carte SIM. Avantage : équipée d’une carte SIM bon marché, d’un opérateur low cost par exemple, la caméra peut transmettre directement les clichés à un téléphone portable ou un ordinateur via le réseau de téléphonie mobile.
Cette fonction s’avère particulièrement utile lorsque la caméra est utilisée pour la surveillance. Vous pouvez ainsi réagir immédiatement s’il y a anguille sous roche.
Vision de nuit aussi
Et si ce n’est qu’un simple chat ou même un renard qui rôde dans le jardin la nuit ? Les caméras modernes dédiées à la faune permettent de voir la nuit comme en plein jour. Des capteurs infrarouges associés à des LED infrarouges leur permettent de filmer de nuit.
Ces deux composants font aujourd’hui partie des éléments que l’on trouve sur toutes les caméras. Ils s’appuient sur la chaleur dégagée par les êtres vivants. Le capteur de la caméra détecte le rayonnement infrarouge ainsi dégagé et déclenche la caméra en cas de mouvement.
La portée varie de 5 à 20 mètres. Tous les fabricants ne fournissent pas d’indications concrètes. En effet, la portée réelle dépend fortement des conditions environnantes, comme la température et l’humidité.
Qualité d’image : ne pas se fier qu’aux pixels
Les enregistrements sont inexploitables si les images de la caméra ne sont pas nettes. Les capteurs de 640 x 480 pixels (VGA) sont aujourd’hui obsolètes, remplacés par des nouveaux modèles HD de plusieurs mégapixels.
Ces derniers sont capables de détecter des subtilités à plusieurs mètres. Tout du moins, en théorie. Car la HD n’est pas synonyme d’images de bonne qualité. Des caractéristiques comme la compression, la correction du contre-jour et la distance focale jouent elles aussi un rôle important.
Si vous voulez par exemple surveiller un périmètre d’une certaine taille, la distance focale doit être la plus faible possible.
Plusieurs mois d’autonomie avec une pile pleine
Contrairement à la plupart des caméras de surveillance dédiées aux habitations, les caméras de surveillance pour l’extérieur utilisent des piles classiques ou rechargeables.
Il s’agit souvent de piles AAA (Micro), AA (Mignon) ou C (Baby) du commerce. Leur autonomie dépend principalement de la caméra elle-même et des paramètres configurés, comme la résolution d’image et la sensibilité. En moyenne, une pile pleine dure plusieurs milliers d’enregistrements, soit plusieurs mois.
Enfin, seul le détecteur de mouvement reste la plupart du temps actif, alors que le reste du système est en veille. Certains modèles peuvent également être équipés d’un boîtier à piles ou d’un module solaire pour augmenter leur autonomie.
Les accessoires indispensables
Les photographies prises sont enregistrées sur une carte (Micro-)SD, comme sur la plupart des appareils photo. Les versions de 32 Go plus rapides, de type SDHC, sont aujourd’hui moins chères et offrent suffisamment d’espace de stockage pour des rafales de photos et des vidéos. Le câble antivol est un autre accessoire indispensable. Il vous évite de vous faire subtiliser votre caméra dédiée à la faune sauvage.
Crédits photographiques : Fotolia, 91899829, motivjaegerin1
